6.6.13

C’est le cas du Royaume du Maroc qui viole systématiquement la liberté d’expression lorsqu’il s’agit de la personne du Roi

Assemblée Générale Conseil des Droits de l’Homme 23ème session Point 3 - Promotion et protection de tous les droits de l’homme, civils, politiques, économiques. sociaux et culturels, y compris le droit au développement Débat général Monsieur le Président, Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques exige des Etats qu’ils garantissent la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association ; ce que le Conseil a réaffirmé en 2010 en précisant que les éventuelles restrictions doivent être conformes aux obligations imposées par le droit international relatif aux droits de l’homme . Pourtant, trop souvent, les Etats pénalisent la critique du chef de l’Etat, de la religion ou d’autres sujets qu’ils considèrent comme tabous. C’est le cas du Royaume du Maroc qui viole systématiquement la liberté d’expression lorsqu’il s’agit de la personne du Roi, de la Religion, ou de ce qu’il appelle la Souveraineté et l’intégrité territoriale pour parler de la question du Territoire non autonome du Sahara Occidental. Depuis des décennies, les médias nationaux marocains ont subi la censure systématique au sein du Royaume, de plus, même les quotidiens et périodiques étrangers ont parfois été interdits de vente pour avoir exposé des points de vue critiques, en particulier concernant la question du Sahara Occidental. Enfin, même le Rapporteur Spécial sur le droit de manifestation pacifique et d’association rappelle au Royaume du Maroc les termes de la résolution du 15/21 du Conseil à propos des restrictions indues au Sahara occidental. Compte tenu des violations innombrables, persistantes et graves de tous les droits et libertés du Peuple Sahraoui, de la part de la puissance occupante, nous considérons que le Royaume du Maroc ne remplit pas les conditions prévues par la résolution 60/251 de l’Assemblée générale pour être élu au Conseil des Droits de l’Homme. Je vous remercie Monsieur le Président. 4 juin 2013